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synthèse

  • proposé par

    babagilles

  • mis à jour le

    28 octobre 2003

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Passerelle Eco

pratiques et contacts pour vivre ensemble sur une même planète

- revue d'écologie pratique
- reseau d'eco-acteurs
- habitat groupé et écovillages
- permaculture


La marmite norvégienne

Informations sur la fabrication et l’utilisation d’une marmite norvégienne.

le principe

En cuisant à l’air libre, beaucoup de chaleur s’échappe dans le milieu ambiant.
Il est donc nécessaire de compenser ces pertes par un apport constant de chaleur pour que la cuisson se réalise.
Comme si, pendant le bain, on faisait couler de l’eau sans arrêt pour remplir la baignoire non bouchée.
C’est ce gaspillage énorme que l’on cherche à supprimer.
Pour cela on va utiliser une marmite norvégienne.

la conception

c’est quoi une marmite norvégienne ?

C’est une boite avec des parois isolantes et qui ferme hermétiquement.

comment obtenir ce résultat ?

Pour limiter les pertes par rayonnement infra-rouge : un fil réfléchissant, tapissant les parois intérieures.
Pour limiter les pertes par convection : un joint étanche.
Pour limiter les pertes par conduction : des parois isolantes.
Pour protéger le film réfléchissant du contact avec le récipient de cuisson : une rondelle d’isolant
Pour avoir moins d’air à réchauffer : un volume intérieur réduit, déterminé par la taille du récipient de cuisson (parois au plus près.)

la fabrication

les matériaux

Le choix était de réaliser une marmite norvégienne entièrement en matériaux de récupération, pour avoir une empreinte écologique nulle et un budget de 0 euros.
En réalité le bilan écologique est en solde négatif car des déchets ont échappé à l’incinérateur.

L’ustensile de cuisson retenu est une cocotte minute en inox : pour sa qualité « contact-alimentaire » et sa bonne capacité à stocker la chaleur (fond épais).
On en trouve sur les trottoirs… quand la soupape-sifflet de fonctionne plus ! On en voit régulièrement aux puces - prix généralement constaté à Montpellier : 15 euros M.P.C. (marchandage pas compris). - achat neuf déconseillé : prix M.P.P. (marchandage pas possible) et impact écologique M.P.P.(mauvais pour la planète).
Matériaux possibles (pour la construction et/ou l’isolation) : bois, carton, paille, laine, chiffons, papier journal…
On en trouve partout !
Le polystyrène bien que très isolant, léger, et apportant d’origine une bonne étanchéité pour le joint (par friction sur lui-même) a été écarté. A la chaleur, il dégage une odeur très reconnaissable et peu engageante pour un usage alimentaire…
Le panneau en laine de bois feutré, genre Isorel, semble convenir. En principe, sa fabrication (défibrage, mise en pâte, coulage, laminage, séchage) ne demande pas l’usage de colles risquant de dégager des vapeurs toxiques. Dans la réalité, difficile de vérifier sa composition.
On en trouve partout dans la rue (fonds d’armoires, plaques arrière de sous-verres…etc.)
En ville, la ouate en cellulose peut remplacer la paille.
Disponible dans tous les bons matelas et futons délaissés.
Le tissu pour chiffons, nos poubelles en débordent, le plus souvent sous forme de vêtement presque neufs !
Le film argenté réfléchissant prélevé dans les cubis de vin en carton (plastibag) résiste parfaitement au froissement et au déchirement.
Pour le fixer, les punaises sont idéales : contrairement aux colles et aux rubans adhésifs, elles peuvent se récupérer pour être réutilisées ultérieurement.
Pour la rondelle d’isolant à placer entre le fond du récipient de cuisson et le fond de la marmite norvégienne : du bois ou du liège.
Le liège, bon isolant, se récupère difficilement. Dans ce cas, il est souvent taché de colle et surtout de faible épaisseur.
On peut s’en passer sans difficulté. Une amie m’a rapporté qu’au Pérou, on réalisait des « marmites de sorcières » , avec paille, carton ou papier journal froissé et qu’une couverture enroulée autour du récipient de cuisson (feu coupé) pouvait faire office de marmite norvégienne !
Simplement et écologiquement (pas d’effet rebond).

l’utilisation

le mode d’emploi

Commencer la cuisson dans le récipient de cuisson.
Dés que c’est assez chaud, couper le feu.
Aussitôt, placer le récipient de cuisson dans le milieu étanche et isolé de la marmite norvégienne. Fermer.
La chaleur accumulée dans le récipient de cuisson ne peut pas s’échapper hors de la boîte. Elle reste confinée pour créer une étuve. La cuisson va s’y terminer sans apport supplémentaire de chaleur.

l’usage au quotidien

L’efficacité est excellente. La cuisson s’achève sans difficulté.
L’esprit est tranquille : on peut oublier le plat dans la marmite sans problème. Il ne brûle pas pour autant, et même, il reste chaud jusqu’à notre retour. Plus besoin de surveiller le feu, on peut aller faire un tour ou penser à autre chose.

Quelques repères pour se lancer : (source :article de J.P Blugeon,« la Maison écologique » n°15).

quantité eau tremp. ébull. durée classique durée marmite durée en + énergie en -
Pommes de terre coupées (2 kg.) 2 l. non 1 mn. 25 mn. 30 mn. 25% 50%
Poireaux fendus (2 kg.) 2,5 l. non 1 mn. 25 mn. 40 mn. 60% 50%
Carottes coupées (0,3 kg.) 0,5 l. non 1 mn. 30 mn. 50 mn. 65% 50%
Riz demi-complet (0,5 kg.) 1 l. non 1 mn. 20 mn. 30 mn. 50% 40%
Lentilles vertes (0,25 kg.) 1 l. non 5 mn. 45 mn. 90 mn. 110% 70%
Haricots secs coco (0,5 kg.) 1,5 l. oui 15mn. 90 mn. 130 mn. 55% 50%
Bœuf bourguignon (3 kg.) - - 5 mn. 120 mn. 150 mn. 30% 75%

A vous de jouer !

logue…

La marmite norvégienne pourra servir de yaourtière. En plus des pots, placer un bidon d’eau chaude à l’intérieur pour maintenir une chaleur douce plus longtemps.
La même technique peut servir pour faire démarrer le levain et pour faire lever le pain.
La marmite norvégienne est complémentaire de la cuisson au solaire. Le soleil se cache : la marmite est là pour finir le travail.
Mieux encore on peut imaginer un combiné « four solaire-marmite norvégienne » :
Un four solaire c’est : un caisson à parois isolantes avec une face supérieure double voire triple-vitrée, des réflecteurs, un plat de cuisson noir (pour absorber le maximum d’énergie lumineuse).
Une marmite norvégienne c’est : un caisson isolé, un couvercle étanche sur la face supérieure.
Un rapprochement paraît possible…
Au soleil, le combiné fonctionne en four solaire. En présence de nuages, le combiné fonctionne en marmite norvégienne.

et pis logue !

En plus d’une cuisson douce, la marmite norvégienne vous rend de précieux services.
Pourtant rappelez-vous qu’un aliment cuit perd une grande partie de ses éléments nutritifs.
Des repas crus renforcent votre santé et permettent 100% d’économie d’énergie à la cuisson.
Imparable…

ressources

  • La marmite norvégienne. - Jean-Paul Blugeon - La maison écologique, n°15.
  • L’isolation écologique. - Jean-Pierre Oliva - éd. Terre Vivante.
commentaires
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> la marmite norvégienne
3 décembre 2005

bonjour, en lisant votre rubrique, pleins de souvenirs me reviennent, pendant la guerre 39-45,j’avais 10 ans, mes parents étaient amenés à la fabrication d’une marmite norvégienne ce qui nous a bien aidés au moment des grandes privations et je suis toute émue de constater que les mêmes moyens étaient employés à cette époque merci pour ce petit moment souvenir amicalement

> la marmite norvégienne
25 février 2006

je pourrais ecrire exactement la même chose que la personne precedente. Comme la "guerre de l’energie" arrive c’est l’heure du retour de cette bonne vieille marmite.avis aux amateurs

> La marmite norvégienne
3 janvier 2007

je ne suis pas bricoleuse mais je me demande si on ne peut pas utiliser une glacière en guise de marmite norvégienne ? Qui peut me dire si c’est possible, en prenant des précautions bien sûr.

fanfan

> Réponse à Fanfan
3 janvier 2007

Bonjour ! En principe, une glacière devrait retenir le chaud aussi bien que le froid, donc la cuisson devrait s’opérer (ceci n’est pas une incitation à s’équiper en glacière neuve mais si vous en trouvez une en récupération pourquoi pas) . Là où ça peut poser des problèmes : le contact direct du récipient de cuisson chaud avec le plastique qui pourrait faire fondre ce dernier (ça paraît évident mais on ne sait jamais), les odeurs que pourrait dégager le même plastique sous l’effet de la chaleur (comme ce fut le cas avec le polystyrène lors de mon premier prototype en matériaux de récupération. Mais avec le plastique d’une glacière je ne sais pas ce que ça donnerait...) Tenez-nous au courant du résultat !

> La marmite norvégienne
22 mai 2007

bonjour
je suis à la recherche de marmittes norvegienne
ou puis je en trouver
merci
eric

> La marmite norvégienne
31 mai 2007

cher Eric.
les explications ci-dessus vous permettent d’en fabriquer une par vous même, avec beaucoup de débrouille. Je ne sais pas s’il en existe des "toutes faîtes" dans le commerce. cordialement, fabien

> La marmite norvégienne
14 novembre 2007

En écrivant mes souvenirs d’enfance je me suis rappelés qu’a la maison il y avait une marmite norvégienne. C’était dans les années 43/45 et ma grand mére y faisait mijoter des plats.
C’était une malle en bois dans laquelle on avait mis des vielles couvertures et édredons et au centre un espace pour mettre le récipient a cuire.je ne pensais pas que sur internet je retrouverai la confection de cette marmite.
Merci pour votre article et vos explications.

> La marmite norvégienne
1er décembre 2007

Je trouve exellent ce principe (je viens de le decouvrir ). Je trouve un peu dommage que vous n ayez pas mis de "plan" car pour un maivais bricoleur comme moi les explications sont un peu confuse en tout cas merci ...je vais imprimer ce texte et essayer de bien comprendre.

> La marmite norvégienne
3 janvier 2008

Réponse à l’article La marmite norvégienne
pour les plans, faudrait que tu trouves un vieux Passerelle Eco avec les plans et explications comme ici. Visiblement c’est dans le n°13.

contenu avec les plans de la marmitte norvégienne

> La marmite norvégienne
5 août 2008

Bonjour
je suis intérréssé par la marmite norvégienne.
ou peut-ont s’en procurer une ??

merci cordialement

> La marmite norvégienne
15 août 2008

J’aimerais fabriquer une marmite norvégienne

> La marmite norvégienne
28 octobre 2008

Une super idée :

Un tonneau usagé, qu’un viticulteur vous vendra pour des neffles (et vous donnera, même, si vous lui offrez en échange votre plus beau sourire et un kilo de savons faits maison à l’argile verte)
Un tonneau donc, qu’on lave avec un petit coup de bicarbonate de sodium et de savon, peut être équipé très facilement en marmite norvégienne à l’intérieur...

Le bonus ?

Ben c’est la superbe table "de bar" ultra originale que vous aurez ensuite si vous restaurez juste un peu le tonneau à l’extérieur ! Placez trois tabourets autour, et vous verrez comme c’est classe, une grosse marmite norvégienne dans un coin du salon ! Vous pourrez même en faire une table pour vos enfants, ravis, joyeux, reconnaissants, autres...

> La marmite norvégienne
29 janvier 2009

Bonjour a tous,

des plans de marmitte norvegienne se trouve facilement sur internet. Je suis sur le point de m’en construire une avec comme matériau isolant du liege de 60mm d’epaisseur...
Plus que quelques jours et j’aurais mes premiers resultats : SUSPENS !!!

> La marmite norvégienne
30 janvier 2009

J’attends avec impatience vos premières expérimentations (cuissons - temps- résultats) et le plan pour aider une personne bien intéréssée par ce "bon vieux système" mais pas du tout bricoleuse............tous les conseils seront le biens venus.
Merci

> La marmite norvégienne + les avantages de la CUISSON DOUCE
17 mai 2009

J’ai fabriqué vite fait la mienne, curieuse de pouvoir tester l’efficacité, eh bien, je n’ai jamais eu un Pot au feu aussi délicieux : la viande est bien tendre en gardant la couleur ROUGE(c’en est étonnant !) et sans se détacher de l’os, mais très fondant (car CUISSON DOUCE à basse température), les légumes sont tendre et gardent leurs belles couleurs, il n’y a que les poireaux, malgré la couleur fraîche, sont complètement fondues. Utilisation ultra simple : je fais bouillir environ 15mn (gros bouillon tout au début pour écumer puis je baisse le feu à petite ébullition) dans ma cocotte minute, fermée mais je ne fais pas monter la pression (car je souhaite préserver les nutriments), ce temps de 15mn permet à la cocotte, sa couvercle et son contenu d’emmaganiser un maximum de chaleur, et puis j’avoue que j’avais peur que la queue de boeuf ne soit pas cuite.
Puis je place cette cocotte (bien verrouillée, mais sans pression) illico (ne pas oublier d’assaissonner !), dans ma marmite norvégienne.
Je vaque à mes occupations, et 8h plus tard je déguste !

Le temps de 8h n’est pas obligatoire car ça correspond à mon temps d’absence (soit au boulot, soit une nuit de sommeil si je prépare la veille), on peut déguster plus tôt bien sûr, mais laisser au moins 2 heures que la viande soit bien cuite (idem pour les boeufs bourguigons, Poule au Pot, bref, les plats à mijoter, durs à cuire).

Pour les puristes, la recette peut se faire en deux temps pour éviter que les légumes ne soient trop cuites : 1er temps avec que la viande + les Os (laisser 4h dans la Marmitte N.), ouvrir la cocotte, ajouter les légumes, remettre à ébullition moyenne sur le feu 5mn et hop, à garder au chaud dans la M.N, encore minimum 2h, et c’est cuit.

Pour confectionner la M.N vite faite, Voici ce j’ai utilisé :

 1 Cocote minute 8 l (de récupération car le siffleur est manquante, mais comme je monte pas en presion, peu m’importe, je suis adepte de la CUISSON DOUCE, pour les vitamines), mais rien ne vous empêche de mettre un peu de pression, si vous êtes pressé.
 1 Glacière souple juste à la taille de ma cocotte (trop grande et la coctte se perd dedans, le rendement sera moins efficace car l’air autour va amoindrir la chaleur fournie par la cocotte), les parois intérieures de cette glacière est d’origine, en alu réfléchissante.
 Pour éviter que la cocotte ne brûle éventuellement le revêtement de la glacière, j’ai tapissé avec une ancienne housse de repassage métallisée (alu), le côté alu tourné vers la cocotte.
 Je pose un dessous de plat, en silicone (ou liège peu importe, c’est pour isoler le fond de la cocotte) sur le fond (donc sur la housse de repassage citée.
 Je pose ma cocotte, en veillant de bien l’envelopper et remonter la housse sur les côtés de la cocotte.
 C’est par le trou du Sifflet que la vapeur et la chaleur s’échappe le plus : je la bouche comme je peux (film plastique allimentaire ou chewing gum (pas encore essayé !)
 Le dessus de la couvercle (là où séchappe le plus la chaleur) fait l’objet d’une super isolation : j’ajoute toutes les maniques, gants de fours, etc .. que j’ai sous la main.
 Sur le pourtour, entre la housse et les parois de la glacières, je renforce avec des bouts de lainage, mes chutes d’isolation réfléfissant multi-couches en alu, etc.. Bref je comble les trous.
 Je ferme la fermeture glissère de la glacière, et voilà !

TEST de déperdition de la chaleur :
si après une heure et qu’en touchant la glacière (en haut, en bas sur les côtés, vous ne ressentez pas de la chaleur, c’est parfait, par contre si c’est tiède, c’est qũil y a déperdition de la chaleur.

Ce système vite fait ne prend pas plus de place que la Glacière souple (donc pliable pour le rangement).

Mais quand j’aurai le temps, je confectionnerai à partir de la housse de repassage, une housse sur mesure pour ma cocotte, c’est juste pour avoir quelque chose de nette et présentable, et renforcerai les parois intérieurs de la glacière avec 1 deuxieme couche de matériau isolante multi couche en alu (triso).

A defaut, trouver une 2em glacière juste la taille au dessus pour gilisser celle là (deux glacières enfilées l’une dans l’autre) , et ce sera parfait !

Voilà, maintenant j’ai hâte de tester pleines de recettes.

Retenez simplement ces principes pour réussir la cuisson à la M.N :

1 - Laisser le récipient sur le feu (bouillir) au moins 10 à 20 mn (selon les aliments) pour emmaganiser la chaleur suffisament, peut être moins si vous mettez en pression la cocotte minute ?

2 - Plus il y a d’eau et plus vos aliments cuiront vite (car l’eau emmagasine bcp la chaleur).

3- Laisser minimum 2h dans la M.N pour la cuisson, selon la quantité et l’aliment à cuire (pas de maximum) : en fait, on peur préparer avant de partir au travail, ou avant d’aller se coucher, au choix !

4- Il faut une couvercle qui ferme bien et qui ne laisse pas s’échapper la vapeur, pour éviter les problèmes d’odeurs et d’humidité dans la Marmite. c’est pour cette raison que j’ai opté pour une cocotte minute.

Voilà, à vos petits plats mijotés "basse consommation d’énergie", avec le côté dìététique en prime.
Vous pouvez essayer des plats à la vapeur, je pense que ce sera pas mal non plus.

PS : Il parait que ça marche bien pour cuisiner des haricots lingots bien fondants (les faire tremper une nuit avant), etc ...
A vos petits plats ...

> La marmite norvégienne
7 juillet 2009

Hahaha !! La marmite norvégienne vite fait avec des glacières pliables, c’est exactement comme ça que je fais mes yaourts !

Maintenant que ma technique de yaourts est au point, je vais me lancer dans les petits plats ! En attendant d’en fabriquer une vraie M N en dure !

> La marmite norvégienne
10 septembre 2009

Lentilles vertes (0,25 kg.) 1 l. non 5 mn. 45 mn. 90 mn. 110% 70%

Heu, ça me parait long, essayer tant que possible de laisser tremper dans de l’eau les lentilles pendant 12h, elles cuiront au moins trois fois plus vite. Certes ce n’est pas toujours facile de prévoir pour tout le monde.

Les tremper avant de se coucher pour les préparer le lendemain midi ou le matin avant d’aller au travail pour le soir en rentrant devrait suffire.

> La marmite norvégienne
20 septembre 2009

J’ai commencé il y a 3 ans avec une 1/2 couette 1er prix (l’autre 1/2 pour mon chat), même si c’est pas écolo-écolo, et un carton adapté.
La couette, (en double épaisseur ou une qualité "grand froid" de récup’... ) cousue au fond et un côté forme une "poche.
Je pose la cocotte ("minute" ou en fonte "Staub"), je referme la couette, puis les couvercles du carton.

Depuis un an, j’ai remplacé le moche carton par un joli panier avec couvercle : le panier intervient peu dans l’isolation c’est la couette qui fait tout. A vide, l’ensemble est discret et léger et se pose en haut d’une étagère de cuisine ou au-dessus d’un frigo :-)

Un "bourguignon" (par exemple) placé cocotte-minute "chuintante" le soir avant de se coucher est cuit à point et encore chaud le lendemain midi !


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