Bonjour à tous les "mouchophobes". Nous avons rejoint cette année la grande famille des râleurs impénitents depuis que notre voisin agriculteur a transformé son élevage de vaches laitières en élevage de chèvres. Avec plus ou moins de succès ( et de philosophie...), nous avons appris à vivre dans une semi-obscurité permanente, à slalomer entre les élégants rubans tue-mouches qui pendent un peu partout, à lessiver les plafonds et les murs (constellés de chiures) une à 2 fois par mois....j’en passe.
Nous avons bien sûr alerté notre éleveur en lui recommandant de peaufiner ses traitements. Sans résultats jusqu’à ce jour, mais bon, la mise en route d’un élevage nécessite quelques tatonnements .
Parallèlement, nous avons contacté quelques éleveurs chevriers de notre secteur et certains ont expérimenté un plan de lutte efficace mais contraignant . Voici dans les grandes lignes (si ça peut donner des idées à tous ceux qui survivent près d’un élevage de chèvres).
Premièrement : curer les bâtiments très souvent (genre tous les 15 jours) et stocker le fumier et toute matière organique en décomposition (vieux foin par exemple) le plus loin possible des bergeries ; l’idéal étant 1km de distance .Les mouches pondent dans le fumier mais vivent en symbiose avec les chèvres. Le but n’est donc pas d’envoyer les mouches chez les voisins mais de les priver des chèvres.
Deuxièmement : effectuer soigneusement et régulièrement les traitements avec les produits adaptés ( tous les 15 jours à 3 semaines).
Malgré le coût des produits, il semblerait que le processus vaille le coup (et le coût) car les animaux, beaucoup moins stressés , produisent beaucoup plus de lait. L’un compense l’autre , dixit un éleveur modèle.
NIMA’SADI
Bonjour à tous les "mouchophobes". Nous avons rejoint cette année la grande famille des râleurs impénitents depuis que notre voisin agriculteur a transformé son élevage de vaches laitières en élevage de chèvres. Avec plus ou moins de succès ( et de philosophie...), nous avons appris à vivre dans une semi-obscurité permanente, à slalomer entre les élégants rubans tue-mouches qui pendent un peu partout, à lessiver les plafonds et les murs (constellés de chiures) une à 2 fois par mois....j’en passe.
Nous avons bien sûr alerté notre éleveur en lui recommandant de peaufiner ses traitements. Sans résultats jusqu’à ce jour, mais bon, la mise en route d’un élevage nécessite quelques tatonnements .
Parallèlement, nous avons contacté quelques éleveurs chevriers de notre secteur et certains ont expérimenté un plan de lutte efficace mais contraignant . Voici dans les grandes lignes (si ça peut donner des idées à tous ceux qui survivent près d’un élevage de chèvres).
Premièrement : curer les bâtiments très souvent (genre tous les 15 jours) et stocker le fumier et toute matière organique en décomposition (vieux foin par exemple) le plus loin possible des bergeries ; l’idéal étant 1km de distance .Les mouches pondent dans le fumier mais vivent en symbiose avec les chèvres. Le but n’est donc pas d’envoyer les mouches chez les voisins mais de les priver des chèvres.
Deuxièmement : effectuer soigneusement et régulièrement les traitements avec les produits adaptés ( tous les 15 jours à 3 semaines).
Malgré le coût des produits, il semblerait que le processus vaille le coup (et le coût) car les animaux, beaucoup moins stressés , produisent beaucoup plus de lait. L’un compense l’autre , dixit un éleveur modèle.